vendredi 29 juillet 2016

Tourisme altérnatif

TOURISME  ALTERNATIF :
Veut se démarquer en tous points du tourisme de masse : il se développe à petite échelle, dans un lieu naturel et le plus souvent reculé, avec pour objectif d'admirer, d'étudier et d'apprécier la nature et l’environnement en général.
Le tourisme alternatif est né de l’observation des nombreux impacts socioculturels et environnementaux du tourisme de masse. Mais, il n’existe pas de définition officielle des différents termes liés aux activités touristiques alternatives.
Par ailleurs, nous remarquons que la labellisation               « alternative » des structures en question ne repose, pour l’instant, ni sur des critères objectifs ni sur un contrôle externe et indépendant. En effet, il existe des dizaines de termes renvoyant au concept du tourisme alternatif, les mêmes termes sont utilisés pour désigner différentes réalités et une même réalité est définie par différents termes. Cette confusion, reflétant l’absence de consensus au niveau des autorités de tutelle et des recherches dans ce domaine, rend la tâche de définition très complexe et peut ouvrir la porte aux pièges du marketing humanitaire.
Quoi qu’il en soit, on peut envisager trois variantes de tourisme «alternatif », pouvant se  justifier par le fait qu’au milieu de ce mélange de termes, elles semblent faire l’objet d’un certain consensus. Ces trois types de tourisme sont: le tourisme responsable; le tourisme solidaire; le tourisme équitable. Ils se différencient sur certains points, mais ont tous les trois une même conception du voyage qui suit les mêmes principes d’équité : le respect mutuel et l’échange culturel.
v le tourisme responsable renvoie à un tourisme dont les fondements sont l’implication des populations locales dans les différentes phases du projet touristique, le respect de la personne, des cultures et de la nature et une répartition équitable des ressources générées.

v Le tourisme solidaire peut se définir comme un tourisme qui a pour finalité d’amener le touriste à pratiquer la solidarité concrète avec les populations visitées (ex. soutien à un projet de développement). Il s’inscrit dans la durée, garante de l’accomplissement et de la pérennité des actions de solidarité.

v Le tourisme équitable se réfère, quant à lui, à une activité touristique s’inspirant des principes du commerce équitable. Il insiste plus particulièrement sur la participation des communautés d’accueil, sur les prises de décisions démocratiques, sur des modes de production respectueux de l’environnement et sur une juste rémunération des prestations locales.


1-  Les différents concepts du tourisme alternatif :
Le tourisme alternatif est le nom générique donné aux différentes alternatives au tourisme de masse. Il existe différentes formes de tourisme alternatif
n Éco-tourisme :
L’éco-tourisme dont la notion fut sans doute définie au début des années 1980 avait pour ambition de promouvoir un voyage de découverte dans une nature préservée avec un accent particulier sur l’éducation et la sensibilisation au milieu. C’est l’art de voyager en ayant pour idée maîtresse la rencontre de l’autre, la compréhension et le respect de son mode de vie avec le souci constant de perturber le moins possible l’écosystème social et économique local.
L’éco-tourisme repose sur quelques grandes directions :
Education des touristes: nécessité d’une sensibilisation avant départ, prise de conscience de la force d’intrusion du tourisme (cesser de considérer le pays à visiter comme une carte postale), choix d’un opérateur offrant des garanties, règles élémentaires de savoir-vivre, économie de ressources naturelles (eau par exemple), consommer local, attention sincère à la culture et à la vie du pays, “ne laisser derrière soi que des empreintes de pied” ;
Formation des professionnels : sensibiliser les employés et intervenants, instaurer une culture environnementale et culturelle locale, établir une charte de bonne conduite 
Respect de l’environnement et des ressources naturelles: veiller à ne pas léser les habitants en ressources (eau, énergie, etc) à ne pas polluer (déchets, eaux usées), à proposer des loisirs responsables et adaptés, à établir une juste répartition des bénéfices, à soutenir et utiliser l’économie et les ressources locales.
L’éco-tourisme s’appuie sur deux “chartes” adoptées au niveau international mais non spécifiques à ce type de tourisme :
-        La charte du tourisme durable publiée à Lanzarote (Canaries) en 1995 sur l’initiative des organisations multilatérales (OMT, Unesco, PNUE) et le code mondial d’éthique du tourisme adopté en 1999 par l’OMT.
-        Plus récemment en 2002, le Sommet mondial de l’éco-tourisme de Québec a adopté une déclaration soulignant les dimensions solidaire et humaine de ce modèle touristique.
n Tourisme de nature / vert:
Il s’agit d’une forme du tourisme en milieu rural et urbain où l’on capitalise sur le patrimoine naturel et culturel d’un territoire. Il a comme objectif non seulement de faire consommer le patrimoine naturel de la destination mais tous les « produits » qui en découlent (loisirs, terroir, artisanat, hébergement, etc.), ainsi l’étude et l'observation de la faune, de la flore et du paysage (parfois confondu avec écotourisme puisqu'un de ses buts est de protéger les espaces naturels. Ce type de tourisme est une des formes du tourisme durable au même titre que l’environnement est un des éléments du concept de développement durable. En effet, le tourisme vert est une des facettes du tourisme durable, puisqu’il est plus centré sur la découverte et le respect de la nature et orienté vers la protection de l’environnement. 
Par ailleurs, Le tourisme vert en milieu urbain fait référence à l’écologie urbaine et aux comportements éco -responsables. Il permet de régler plusieurs problèmes associés au développement urbain, en l’occurrence  la réduction d’impact qui aurait été exercé sur les lieux plus communs d’écotourisme et qui sont souvent des aires naturelles éloignées et vierges, la restauration d’aires naturelles et / ou à l’utilisation de sites industriels obsolètes et enfin l’amélioration de  la qualité de la ville tout en offrant des expériences uniques de tourisme vert.
n Tourisme rural / agricol:
Le tourisme rural est une forme de tourisme alternatif en milieu rural, notamment chez les agriculteurs (agritourisme ou agrotourisme) ou les viticulteurs (œnotourisme) mais aussi chez des gens du pays ne vivant pas de la terre. Ce type de tourisme englobe des prestations d'hébergement (gîtes ruraux, chambres d'hôtes, ...), de restauration (table d'hôtes, dégustation de vins, de produits du terroir, ...) et des activités de loisirs (tourisme de randonnée, activités de pleine nature, cours de cuisine, etc.).
Le tourisme rural désigne un tourisme local, voulu et maîtrisé par les gens du pays, un tourisme de rencontre et de partage, puisant ses arguments dans la richesse des terroirs et la convivialité des habitants. C’est un désire de s'éloigner temporairement du mode de vie urbain pour se rendre dans l'espace du monde rural.
Les catégories d'activités s'inscrivant dans l'offre agrotouristique sont : la visite à la ferme, l'hébergement, la restauration mettant principalement en valeur les produits de l'exploitation agricole et les produits agroalimentaires régionaux, la promotion et la vente de produits agricoles provenant principalement de l'exploitation agricole.
n Tourisme de détente / bien-être;
Le tourisme a récemment connu d’importants développements dans les secteurs de la santé et de la remise en forme, qui sont considérés comme de nouveaux types du tourisme alternatif. La nécessité de les nommer a produit, dans plusieurs langues, de nouveaux noms composés : Tourisme médical, Tourisme de santé, Tourisme thermal, Tourisme de bien-être, Tourisme sanitaire, Tourisme thérapeutique, Tourisme curatif ….. C'est l’amélioration de la qualité de vie personnelle et sociale que ce tourisme influe de façon prédominante.
En effet, cette activité de loisir fournit une expérience globale qui touche la santé, le développement cognitif et moral et la sociabilité, par des prestations touristiques de remise en forme de "Bien-être" comportant des soins de balnéothérapie, des soins de thalassothérapie et des soins dans un Institut ou SPA (Santé Per Aqua).
n Tourisme de montagne :
Est tout simplement le tourisme dans les massifs montagneux. Les origines du tourisme montagnard remontent au xixe siècle  avec l'avènement de la montagne comme lieu de détente. De nos jours, le tourisme de montagne est le plus souvent associé au tourisme sportif, à cause des sports d'hiver en hiver et d'activités sportives comme le rafting, le trekking ou la randonnée pédestre en été.
Le tourisme de montagne est à double tranchant. D'un côté grâce au tourisme les habitants de ces régions peuvent vivre des recettes touristiques et endiguer la migration vers la vallée. D'un autre côté, il nécessite de contrôler les flux touristiques afin de préserver l'environnement. Il faut aussi songer à l'impact sur les populations locales et leurs cultures.
n Tourisme d'aventure / sportif:
Le tourisme d’aventure est une activité de plein air ou combinaison d’activités se déroulant dans un milieu naturel particulier (endroit inusité, exotique, isolé, inhabituel ou sauvage). C’est-à-dire, des voyages de découverte dans des pays lointains, selon une thématique sportive privilégiant le contact avec la nature. Plus la région visitée est isolée et dépourvue d'infrastructures d'accueil réservées aux touristes, plus elle est valorisée et désirée par ce type de tourisme.
En tourisme d’aventure on utilise des moyens de transport non conventionnels, soit motorisés (motoneige, quad, etc.) ou non motorisés (marche, canot, kayak, etc.). De plus, l’activité implique nécessairement un niveau de risque, lequel peut varier selon l’environnement (isolement, caractéristiques géographiques, etc.) ou selon la nature des activités et des moyens de transport impliqués.
Enfin, on peut constater une certaine confusion des genres entre l’écotourisme et le tourisme d’aventure puisque ceux-ci se pratiquent généralement dans les mêmes types d’environnements. Bien qu’il y ait certaines caractéristiques communes aux deux formes de tourisme, certaines distinctions peuvent être apportées. En effet, l’écotourisme met l’emphase principalement sur la conservation de la nature et la sensibilisation environnementale alors que le tourisme d’aventure mise davantage sur les possibilités récréatives
n Tourisme culturel :
Lorsque l’on parle de tourisme culturel, on parle de la rencontre de deux mondes, de la convergence de deux secteurs. C’est une autre forme de tourisme, qui présente des visages sans cesses plus variés. La visite des musées et la fréquentation des salles de spectacles en sont les formes traditionnelles. Bien que limitées à des catégories sociales relativement étroites, ces activités essentiellement urbaines, engendrent des flux touristiques massifs.
Le tourisme culturel peut être divisé en quatre formes de tourisme distinctes mais entrecroisées: les tourismes patrimonial, culturel, artistique et créatif. Mais nous signalons que la curiosité touristique ne connaît pas de limites : intérêt pour le folklore, l’artisanat, la gastronomie ou les fêtes locales, voir les sites industriels.
n Tourisme d’apprentissage :
Longtemps marginalisé en tant qu’objet scientifique peu légitime du tourisme alternatif. Ce dernier interpelle de plus en plus les sciences sociales, autant du point de vue théorique que de celui des défis méthodologiques qu’il pose. Les recherches portant sur les phénomènes touristiques acquièrent une véritable reconnaissance scientifique contribuant à structurer un champ disciplinaire autonome, à l’image des « tourist studies » d’empreinte anglo-saxone. Toutefois, les questions liées à l’apprentissage demeurent encore marginales et cela malgré le fait que le tourisme soit historiquement construit en tant que pratique expérientielle de développement individuel, socialement exploité comme moyen d’encadrement des classes populaires et culturellement investi pour contribuer à leur éducation morale.
Le tourisme d’apprentissage consiste en des voyages éducatifs et de formation organisés, structurés et élaborés autour d’un thème scientifique ou technique. Les activités proposées sont pratiquées par un groupe restreint de touristes, désireux d’apprendre et d’expérimenter. Ces voyages comportent des expériences interactives de qualité, des visites exceptionnelles « en coulisses » et autres privilèges auxquels le grand public n’a pas accès. Les voyages éducatifs et techniques sont animés par des spécialistes du domaine qui partagent leur expertise et permettent aux touristes d’apprendre tout en vivant une expérience unique. Nous citons par exemple :
·       Offrir des activités selon un thème scientifique.
·       Offrir des activités uniques permettant l’expérimentation et la participation ;
·        Permettre un apprentissage par les participants ;
·        Assigner un guide spécialisé à un groupe restreint de personne ;
·        Proposer des activités qui se déroulent sur une période d’au moins une demi-journée ;
n Tourisme d’affaires :
Le tourisme d’affaires est une réalité économique à la fois très ancienne et très actuelle, qui puise son dynamisme dans le besoin de contacts directs exprimé par les entreprises. Devenu un véritable média, il entend tout à la fois réunir, communiquer, sensibiliser, faciliter les échanges d’idées et de produits, vulgariser les connaissances nouvelles et, de plus en plus, former. Cette dernière dimension est d’ailleurs la préoccupation majeure des grands congrès scientifiques. Cette activité connue dans les pays anglo-saxons sous les vocables « Meeting », « incentive », « congress », « exhibition » ou « Meeting » and « exhibition industry » concerne tout un ensemble de métiers très différents qui forment une filière professionnelle aux contours difficiles à appréhender et disposant de statistiques parfois contradictoires.
Le tourisme d’affaires est une activité à part entière. C’est aussi une activité économique majeure, mais qui s’exerce à l’intérieur d’un champ dont les frontières sont imprécises, en raison de la diversité des prestations auxquelles il recourt : hébergement, transports, prestations diverses...
le secteur du tourisme d’affaires est constitué de plusieurs sous-domaines d’activités. Ces sous-domaines sont à leurs tours composés de différentes opérations qu’il est important de définir afin de mieux comprendre le secteur. Ces événements présentent des caractéristiques qui leur sont propres, selon les motifs, les buts ou les résultats recherchés de l’opération. Il existe beaucoup de terme précis et d’opérations différentes au sein de ce secteur : Les foires et salons, les congrès et conventions, les événements d’entreprises, les voyages d’affaires individuels et autres comme les colloques, symposiums et conférences.

2-Le tourisme alternatif comme un outil de développement :
Il est difficile d’évaluer le marché potentiel du tourisme alternatif. Pour le moment, ce phénomène semble assez marginal. Une étude en 2002, considérait que le marché du tourisme solidaire pouvait être estimé entre 5 à 10 % des touristes européens qui partent vers l’étranger pour leurs vacances, ce pourcentage variant de façon importante selon les pays.
Le secteur du tourisme alternatif qui prendrait de l’ampleur et une part de plus en plus importante de clientèle, serait prêt à privilégier des produits « éthiquement corrects ». En effet, parallèlement au commerce équitable, les consommateurs touristiques semblent prêts à payer un peu plus à condition que ce supplément profite directement aux populations locales.
Différents travaux mettent, en effet, en évidence la naissance d’un « nouveau touriste » et d’une nouvelle demande. Le succès à long terme d’une entreprise dépendrait aujourd’hui non seulement du respect rigoureux des règles du jeu économique, mais aussi de la référence à des valeurs supérieures telles que le respect (de l’homme, de l’environnement), l’honnêteté (la transparence et l’intégrité) et la solidarité (la conscience de l’intérêt collectif).
Plusieurs auteurs parlent d’émergence d’un nouveau consommateur tiraillé entre la société de consommation et sa responsabilité de citoyen. Les modes de consommation en Occident seraient en train de changer, il y aurait une apparition progressive d’un nouveau consommateur optant pour des rythmes plus lents, l’attachement au passé, la solidarité, l’aventure et la quête de lui-même. On assiste à une prise de conscience et à une volonté d’agir avec plus de recul. Les rythmes effrénés de notre société conduiraient à un besoin de calme et de ressourcement.


Tourisme alternatif : un outil pour diminuer la pauvreté :
La réduction de la pauvreté est devenue l’un des enjeux les plus pressants de notre temps. Le moment serait arrivé de réfléchir aux opportunités et aux instruments laissés de côté. Le tourisme, qui représente une activité économique importante et sans doute parmi une des plus diversifiées et créatrices d’emplois, constituerait l’un de ces instruments, l’une de ces opportunités. Il constitue en tout cas un des phénomènes économiques, sociaux et culturels les plus remarquables de notre époque.
Cette expansion touristique doit s’inscrire dans une logique de développement équilibré, responsable et durable. De même, le caractère massif des échanges touristiques, leur progression constante et leur impact, qui peut être dévastateur sur des sociétés fragiles, conduisent à raisonner en termes de durabilité.
Le tourisme, dès lors qu’il est intelligemment développé, apparaît, à un niveau égal de création de valeur ajoutée, bien moins destructeur pour le milieu naturel et humain que d’autres activités. Il fait le lien entre création de richesse, développement des échanges commerciaux internationaux, réduction des écarts de niveaux de vie, et souci de l’environnement des sites où il se déploie.
Tourisme alternatif : un outil pour améliorer les relations interculturelles
On suppose que la diminution des discriminations, des préjugés et des stéréotypes se fait par la proximité et le contact des différents groupes sociaux. Cette hypothèse met en avant l’importance de traiter les gens comme des individus et non comme des membres d’un groupe. Cette individuation reposerait sur le bon vouloir et la connaissance d’autrui: la discrimination serait le résultat de l’ignorance et de la paresse.
Des auteurs considèrent qu’un tourisme favorisant les contacts interculturels et la découverte d’une autre culture (activités touristiques alternatives), pourrait diminuer le racisme et améliorer la qualité des relations interculturelles.
D’autres chercheurs critiquent le secteur touristique massif et mettent en évidence la nécessité de se « frotter » à l’autre culture pour devenir un vrai voyageur et non un simple touriste.
En ligne avec les considérations sociales de ces auteurs et chercheurs, nous pouvons donc suggérer qu’un voyage de type alternatif, dont un des buts principaux est de favoriser les contacts interculturels par le biais de la proximité entre populations d’accueil et touristes, pourrait être un moyen intéressant de réduire les préjugés et les discriminations entre groupes sociaux.
Le tourisme « alternatif » semble donc constituer un outil intéressant à étudier dans le domaine de la réduction des stéréotypes raciaux.
Tourisme alternatif : un outil pour valoriser les compétences interculturelles de la population
La préparation (informations et formations) préalable des futurs voyageurs et des populations du Sud paraît essentielle dans le développement d’un tourisme plus respectueux. L’idée qu’il n’y a pas de mauvais touristes, seulement des voyageurs mal informés est un point de départ intéressant pour pouvoir faire évoluer les choses.
     Ce serait donc l’ignorance plus que la volonté qui conduirait les touristes à se comporter de façon irrespectueuse envers les pays et populations visités. Par conséquent, travailler sur cette préparation pourrait contribuer à l’adoption d’attitudes plus responsables et plus adéquates.
    La préparation facilite la rencontre interculturelle en évitant les pièges des vérités toutes prêtes qui font souvent obstacle à la rencontre. Elle est un moyen de comprendre les actes et valeurs d’autrui, plutôt que de les juger, ce qui est indispensable pour rendre possible le dialogue et la rencontre.
    De plus, bien préparé, un voyage peut devenir une véritable expérience d’éducation au développement et se révéler un tremplin pour des engagements futurs, sources de changements ici et là-bas.

   Le cheminement de préparation au voyage solidaire  passe par les étapes suivantes: l’identification des motivations, l’ouverture aux questions de solidarité internationale, la construction d’un partenariat, la préparation et la rencontre d’une autre culture, la réflexion sur le retour, l’évaluation du projet et la proposition d’une suite au voyage. Cette préparation nécessite notamment l’apport de compétences pédagogiques spécifiques : construction d’un espace permanent de confrontation d’idées et de remise en question, ainsi que la reconnaissance et la prise en compte des intérêts des différents acteurs impliqués dans cette expérience tant au Nord qu’au Sud.

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